26 août 2020 –
L’ATLC s’est jointe à d’autres organisations pour demander aux gouvernements de diriger la création d’un code de conduite pour lutter contre les pratiques commerciales déloyales des principaux détaillants en alimentation du Canada.
La vente d’aliments au détail au Canada est incroyablement concentré, avec seulement cinq détaillants qui contrôlent 80% des parts de marché, ce qui leur permet de dicter les conditions commerciales.
Cette situation ne profite ni aux producteurs et transformateurs d’aliments, ni aux consommateurs canadiens.
Les frais et pénalités arbitraires, en plus des pratiques de longue date de frais de placement de produits, réduisent les investissements des transformateurs et des producteurs agricoles, ce qui ultimement, imposera des coûts supplémentaires aux Canadiens.
Pour le secteur laitier, ces pratiques menacent la viabilité à long terme de l’industrie.
Cela ne devrait pas être le cas. Les transformateurs laitiers, comme tous les autres qui réclament un code de conduite pour les grands détaillants en alimentation au Canada, ne recherchent pas un avantage commercial. Ce qu’ils recherchent, c’est des règles justes et équitables, ainsi qu’un environnement concurrentiel équilibré qui profite autant aux détaillants en alimentation de petite et de grande envergure, qu’à leurs fournisseurs canadiens. Ultimement, cet environnement profitera aux consommateurs canadiens grâce à une plus grande innovation de produits et une plus large variété de produits locaux parmi lesquels choisir.
Pour en savoir plus sur l’appel de l’ATLC pour le code de conduite:
- Lettre ouverte au gouvernement du Canada par les associations de vente au détail, d’agriculture et de transformation (en anglais seulement)
- Les frais arbitraires imposés par les grands détaillants en alimentation auront un impact négatif sur les consommateurs et sur la sécurité alimentaire du Canada
- Walmart et d’autres épiciers s’engagent dans une grosse compression coûteuse – Globe and Mail (en anglais seulement)